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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 21:41

apparences

Amy, une jolie jeune femme au foyer, et son mari, Nick, forment en apparence un couple modèle. Victimes de la crise financière, ils ont quitté Manhattan, leur vie aisée, leur travail dans la presse, pour s'installer dans la petite ville du Missouri où Nick a grandi. Le jour de leur cinquième anniversaire de mariage, celui-ci découvre dans leur maison un chaos indescriptible : meubles renversés, cadres aux murs brisés, et aucune trace de sa femme. 
L'enquête qui s'ensuit prend vite une orientation inattendue : sous les yeux de la police, chaque petit secret entre époux et autres trahisons sans importance de la vie conjugale prennent une importance inimaginable et Nick devient bientôt un suspect idéal. Alors qu'il essaie désespérément de son côté de retrouver sa femme, celui-ci découvre qu'elle aussi lui dissimulait beaucoup de choses, certaines sans gravité, d'autres bien plus inquiétantes. 
Il serait criminel d'en dévoiler davantage tant l'intrigue que nous offre Gillian Flynn recèle de surprises et de retournements.

Il serait criminel d'en dévoiler davantage tant l'intrigue recèle de surprises et de retournements. Gillian Flynn qui dissèque ici d'une main de maître la vie conjugale et ses vicissitudes, nous offre en effet une véritable symphonie paranoïaque.

Si vous êtes sur le point de vous marier, ne lisez surtout pas ce roman ! 

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 21:28

paranoia

Joseph Finder est un écrivain américain. Il a écrit plusieurs romans d'espionnage et des thrillers qui se déroulent dans le milieu des affaires.

Le pitch de Paranoia :
Adam Cassidy a 26 ans. Employé subalterne d’une entreprise high-tech, il hait son boulot. Le jour où, très imprudemment, il joue avec le système informatique pour rendre service à un copain, il se retrouve accusé de vol. Ses patrons ne lui laissent pas le choix : la prison ou devenir leur espion chez le principal concurrent, Trion Systems. Et, progressivement, le piège se referme...

Du même auteur, j'ai également lu Company Man. Ce sont des livres difficile à lâcher. Il y a, à la fin de chaque court chapitre un petit « cliffhanger », parfois discret mais terriblement efficace : allez, encore un dernier...
Un petit bémol, quand même, car j'ai trouvé la fin deux romans un peu cousue de fil blanc.
Mais, quand la chemin a été agréable, peut importe le bout de la route.

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 19:44

images

Le Pitch :

Eté 1968. Martin Luther King et Robert Kennedy ont été victimes de conspirations meurtrières. La convention démocrate de Chicago est sabotée par des spécialistes en coups fourrés. Howard Hughes s'est fait escroquer dans le rachat des casinos de Las Vegas par la mafia. Les militants noirs se préparent à l'insurrection dans les quartiers sud de Los Angeles et le FBI utilise tous les moyens pour les détruire.
A la croisée de ces événements, le destin a placé trois hommes : Dwight Holly, l'exécuteur des basses oeuvres de J. Edgar Hoover, Wayne Tedrow, ancien flic et trafiquant d'héroïne, et Don Crutchfield, jeune détective obsédé par les femmes. Leurs vies s'entrechoquent sur la piste d'une femme : Joan Rosen Klein, dite "la déesse rouge". Ils paieront tous trois un tribut élevé et cruel à l'histoire en marche.

 

C'est sûrement l'un des meilleurs livres que j'ai lu. Pavé de plus de 800 pages je l'ai dégusté.

Tout d'abord il y a l'histoire. Ellroy part de l'Histoire des Etats Unis entre 1968 et 1972 (émergence du black power, Vietnam, élection de Nixon...) pour écrire un roman policier. Des personnages historiques interagissent avec les personnages imaginaires.

Il y a également le style et la forme du livre. Une bascule régulière entre la vision des trois personnages principaux, l'insertion de morceaux de journaux intimes, des transcription de conversations téléphoniques, des articles de presse... Déroutant au début, ensuite ce sont comme des bouffées d'air.

Super bien fichu !

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 22:00

Humberto Ramos est un dessinateur de comics d'origine mexicaine. C'est un dessinateur prolifique qui a développé un univers à multiples facettes. Il fait ses gammes en dessinant des bonhommes costumés avant « d'exploser » avec la série Crimson (histoire d'un adolescent devenu vampire).

Ramos a un style graphique très personnel, que beaucoup apparente au style manga. Ses personnages ont des gueules limites caricaturées et ses proportions sont exagérées mais malgré tout ça le fait.

J'ai vraiment accroché sur deux livres aux environnements radicalement différents : un polar et un conte. Je vous les recommande vivement.

revelations ramos-1

« Révélations »

Charlie Northen a 45 ans et son franc parlé. Il aime les cigarettes, le foot, les jolies filles et lire des livres de théories du complot. C’est aussi l’un des meilleurs détectives de Scotland Yard.

Quand son ami Marcel, sonne à sa porte à une heure tardive, il ne se doute pas encore de ce qu’il l’attend. Ce dernier, que Charlie n’a pas vu depuis 15 ans, est devenu Cardinal au Vatican et il lui demande de venir y enquêter sur le meurtre du présumé successeur du Pape. Ce qui n’enchante guère Charlie ayant des idées plus qu’arrêtées au sujet de la religion.

A Rome, personne n’a l’air décidé à l’aider dans son enquête et à coopérer. Que ce soit la police italienne ou ce Cardinal Toscianni qui sait étonnamment beaucoup de choses au sujet de Charlie et veut enterrer l’affaire.

Dans l'ambiance Da Vinci Code, les dessins sont sombres et l'ambiance pesante à souhait.

FTHumbertoRamos

« Fairy Quest »

Les contes populaires ont fait le tour du monde. Ils aident les enfants à s'endormir et peuplent leurs rêves de courageux héros, de belles princesses et de mondes merveilleux.

Mais imaginez une seconde que ces personnages existent réellement et soient condamnés à revivre chaque jour leur histoire, sans en déroger d'une virgule ? C'est exactement ce qui se passe à Bois-des-Contes, où le terrible Grimm fait régner l'ordre sous un joug de terreur.

Le Petit Chaperon Rouge a décidé qu'elle en avait assez de cette histoire de mère-grand et de loup. Surtout que le loup est en réalité devenu son meilleur ami. Ils sont ainsi plusieurs personnages à se rassembler la nuit tombée, pour se soutenir mutuellement et trouver une porte de secours dans cet enfer…

Dans cette atmosphère onirique pointe une étincelle de gravité. Un livre pour tout âge. Ma fille m'a demandé le tome 2 pour Noël...

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 21:03

Lumiere

L'histoire : Une patrouille de police tire sur une voiture, à Roissy-Charles-de-Gaulle, tuant le conducteur. La bavure est manifeste mais le climat crée par la vague d'attentats terroristes qui secoue alors Paris pousse les différentes hiérarchies à travestir la réalité.
La raison d'État se substitue à la recherche de la vérité. Le passager de la voiture, Yves Guyot, tentera de lutter contre l'évidence imposée. Pour cela, il devra aller jusqu'à Bamako, à la recherche du seul témoin du crime, l'un des cent un Maliens parqués au dernier étage d'un hôtel de l'aéroport, juste avant leur expulsion par charter.

Éclairé d'une lumière noire ce roman est sombre. Amer, il dérange par sa vraisemblance. La structure du roman est intéressante : aller / retour entre 2 personnages, insertion d'articles de presse... Et je trouve la couverture jolie :-)

Dans ses romans, Didier Daeninckx prend le parti d'orienter son œuvre vers une critique sociale et politique au travers de laquelle il aborde certains dossiers du moment (la politique des charters, le révisionnisme, etc.) et d'autres d'un passé parfois oublié (le massacre des Algériens à Paris le 17 octobre 1961).

De lui, j'ai également lu « Nazis dans le métro » dans la série le Poulpe et « Le Der des ders ». Je vous les conseille également. J'aime bien le côté poil à gratter, marqué politiquement.

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 21:11

Vieux

Le Pitch :
Franchement, qui a envie de fêter son centième anniversaire dans une maison de retraite en compagnie de vieux séniles, de l'adjoint au maire et de la presse locale ?
Allan Karlsson, chaussé de ses plus belles charentaises, a donc décidé de prendre la tangente. Et, une chose en entraînant une autre, notre fringuant centenaire se retrouve à trimbaler une valise contenant 50 millions de couronnes dérobée - presque par inadvertance - à un membre de gang. S'engage une cavale arthritique qui le conduira à un vieux cleptomane, un vendeur de saucisses surdiplômé et une éléphante prénommée Sonja...

Ce livre est complètement jubilatoire. Pouffant de rire régulièrement devant l'absurdité des situations (un peu comme dans certains livres de Tom Sharpe) et la qualité humoristique de l'écriture. Si bien que comme beaucoup, j'étais un peu triste de finir les 500 pages, car je me complaisait dans l'optimisme inébranlable et rassurant d'Allan.

Une petite mise en bouche (si je puis dire) :
Le centenaire se mit en route sur ses chaussons-pisse (on les appelle comme ça parce que les hommes d’un certain âge ont du mal à faire pipi plus loin que le bout de leurs chaussons). 

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 21:40

Chuchoteur

Cinq petites filles ont disparu.
Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière.
Au fond de chacune, un petit bras, le gauche.

Depuis qu’ils enquêtent sur les rapts des fillettes, le criminologue Goran Gavila et son équipe d’agents spéciaux ont l’impression d’être manipulés. Chaque découverte macabre, chaque indice les mènent à des assassins différents. La découverte d’un sixième bras, dans la clairière, appartenant à une victime inconnue, les convainc d’appeler en renfort Mila Vasquez, experte dans les affaires d’enlèvement. Dans le huis clos d’un appartement spartiate converti en QG, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire : tous les meurtres sont liés, le vrai coupable est ailleurs. Quand on tue des enfants, Dieu se tait, et le diable murmure…

Thriller absorbant, ce livre vous embarque. Il est également très bien fait dans sa structure qui amène de manière originale des rebondissements. Contrairement à un Maxime Chattam , la violence et l'horreur ne sont pas traitées avec complaisance.
J'ai juste un peu moins aimé la fin, mais pour ceux qui lieront ce livre je me dois de ne pas développer...

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12 septembre 2012 3 12 /09 /septembre /2012 21:39

la-route

 

Le Pitch :

L’apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un Caddie rempli d’objets hétéroclites. Dans la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du Sud, la peur au ventre: des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste de l’humanité. Survivront-ils à leur voyage ?


J'ai trouvé sur le blog "Des livres en trop ? ... Jamais !!!", une critique qui correspond bien à mon ressenti.

Ce livre est tout simplement extraordinaire… Impossible de le lâcher une minute.

Impossible de rester indifférent, impossible de ne pas ressentir l’atmosphère lourde et oppressante. L’auteur réussit à maintenir cet état tout au long de ce court livre, notamment en ne donnant AUCUN détail !

Que s’est-il passé ? On ne le saura pas. Qui sont-ils ? Comment s’appellent-ils ? On ne le sait pas ? Où sont-ils ? Quel pays ? Quelle route ? Pas plus de renseignement… On ne parle que de l’homme et de l’enfant… Papa, de temps en temps dans les paroles de l’enfant… C’est tout ! Cette dépersonnalisation complète est à mon humble avis magistrale ! L’humanité entière est sens dessus dessous, au point que ces “détails” n’ont plus d’importance…

L’univers dans lequel évolue ce duo père-enfant est infernal. Désolation, froid, pluie, poussières, cendres… Il n’y a pas de soleil… Le ciel est gris, la mer est grise et froide… Il n’y a plus d’oiseaux, plus d’animaux ou si peu, et voués à disparaître… Comme les hommes ?

Ce livre est bouleversant par le choc décrit entre le monde qui entoure ces deux êtres, un monde dur et brutal de survivants totalement déshumanisés et ces deux personnages, si plein d’amour l’un pour l’autre. C’est LE rayon de soleil qui éclaire l’histoire. Ce père qui se dévoue corps et âme pour son fils (ce que même la maman n’a pas pu faire), qui garde une balle dans son revolver pour lui épargner une fin terrible… Même les dialogues entre ces deux personnages sont réduits au strict minimum… Quelques mots, qui disent tout… et leur suffisent tellement le lien entre eux est fort…

Quant au dénouement, il est ce que l’on arrive à en faire… Malgré beaucoup de tristesse, il peut apporter de l’espoir si cette lecture nous en a laissé un peu au fond de nous… Mais il peut aussi n’être que la continuité de ce que l’on vient de lire.

Cath


J'ai lu ce livre pendant les vacances. Quand il courrait entre les rochers ou construisait des cascades dans les ruisseaux, je me suis surpris à regarder avec un oeil différent mon fils qui a l’âge du “Petit” car sous le soleil estival, je sentais des vents froids sortir des pages.

 


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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 20:45

Coeur

Les vacances c'est du temps … et notamment beaucoup de temps pour lire. Il arrive qu'une fois évacué le tout venant, on s'risque sur le bizarre. Un bouquin qu'on attaque avec beaucoup d'à priori et qu'au final on ne lâche pas.

C'est ce qui s'est passé pour moi avec ce livre. Pourtant, je ne pensais pas être dans le cœur de cible qui était plutôt celui d'une autre mais la justesse du ton m'a touché. Le pitch est pourtant assez bateau : un homme se fait transfusé un cœur qui va lui changer sa vie. Mais ça marche.

Si bien que je lirai probablement un autre livre de Tatiana De Rosnay, dont j'ai mieux connu la sœur Jenna, l'été prochain ;-)

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 21:50

KingKongTheo

King Kong Théorie est un essai de Virginie Despentes, publié en 2006.

 

Dans cet essai où vécu et réflexion s'entremêlent, Virginie Despentes revient sur les problématiques inhérentes à ses œuvres et à sa trajectoire littéraire.

Expérience de la prostitution, du trauma lié au viol et exploration des milieux et pratiques pornographiques, le texte interroge de manière frontale la sexualité féminine et la définition originelle du féminin.

Présenté par son éditeur comme « un manifeste pour un nouveau féminisme », King Kong Théorie, à sa manière, esquisse à la fois un constat du féminin au présent et tente d'ouvrir le champs des possibles futurs.
(source : Wikipedia).

 

Avec Despentes, pas de compromis, c'est cash, agressif, même saignant. Sa vision à part, sombre, ne peut, si on ne se bloque pas sur la forme, que faire réfléchir.

Mais cet essai, pour moi c'est aussi une source de jubilation anarchiste : une façon de toucher la border line, le plaisir de dire ou lire des insanités, d'écouter les Bérus à fond...

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