Le blog de Captain Yann

Le pitch :
Gina McVey assiste avec sa famille au dîner d'anniversaire de son père lorsqu'un miroir se décroche du mur et se fracasse sur le sol. Lorsque Gina évoque les sept ans de malheur promis par la superstition, personne ne rit...
Le lendemain, dans une rue de Londres, Gina s'aperçoit au volant de sa propre voiture. Stupéfaite, elle suit cette étrange apparition jusqu'à son appartement ...

C'est un film que j'ai vraiment bien aimé et pourtant la presse est loin d'être unanime. On lui reproche sa lenteur et la complexité de l'intrigue.
Perso, je le trouve que son rythme et ses couleurs (le bleu prédomine), lui donne un touche très poétique.
Dans la narration il y a un côté très hitchcokien très angoissant souligné par l'ambiance sonore.
Quant au dénouement de l'intrigue, même si peu de choses sont expliquées, c'est aussi agréable d'interprété le sens de l'histoire.

Mad Men est une série télévisée américaine créée en 2007.

Synopsis
Dans le New York du début des années 1960, l'agence publicitaire Sterling Cooper Advertising est une enseigne qui monte. Don Draper en est un des dirigeants, un homme au passé mystérieux et à l'instinct sûr qui séduit à la fois les femmes qui l'entourent et les entreprises qu'il courtise.

Le titre est un jeu de mots avec Ad men, littéralement « les hommes de la pub », mais c'est aussi et surtout une expression de l'époque qui fait référence au fait que ces publicitaires travaillaient sur Madison Avenue à New York, d'où l'impossibilité de traduire le titre en français. Mad Men prend également tout son sens au vu de l'attention portée à la condition féminine dans l'ensemble de la série, une quadruple lecture du titre étant alors nécessaire, avec une traduction littérale, « les [hommes] fous ».

Ce qui est un peu particulier dans cette série c'est qu'il n'y a pas à proprement dit d'intrigue. On est plutôt dans l'immersion dans une époque. Le contraste est marqué avec aujourd'hui tant dans le rapport aux femmes et plus globalement la place de la femme dans la société, dans le racisme ambiant, dans la présence du tabac et de l'alcool dans la vie quotidienne.

Pour toutes ces raisons la série dérange, gratte, mais elle est tellement bien faite, et visuellement belle, qu'on y retourne.

C'est le type même de film honteux. Après l'avoir vu, je me dits : "c'était vraiment sympa mais comment je peux défendre ça ?"

Après quelques recherches voici quelques arguments pour vous convaincre.

La bande son : Florence and the machine, Hole...

Les actrices : Megan Fox, Amanda Seyfried.

La scénariste : Diablo Cody - Elle a également fait le scénario de Juno.

Une réalisatrice : Karyn Kusama, qui donne une touche très féminine à cette comédie noire.

Une touche de Buffy...

Je ne vous raconte pas l'histoire. C'est beaucoup plus drôle de la découvrir.

Phantom of the Paradise est un film musical américain, écrit et réalisé par Brian De Palma, sorti en 1974.

La Pitch :

Winslow Leach, compositeur de talent, se fait aborder par la célèbre maison de production Death Records, afin que sa musique soit celle de l'ouverture du Paradise, la salle de concert colossale que Swan, le mystérieux directeur de Death Records, vient de faire construire. Winslow pense être le seul à pouvoir chanter la cantate de 300 pages qu'il a écrite. Mais Swan est convaincu du manque de charisme de celui-ci et décide de voler les partitions qui l'intéressent et d'organiser un énorme casting pour trouver des chanteuses pour les chœurs. Winslow décide de profiter de ce casting pour se confronter à Swan. Il y rencontrera une jeune candidate nommée Phœnix dont la voix le fera immédiatement tomber sous son charme mais n'arrivera pas à revendiquer la paternité de sa musique. Il se fait emprisonner suite à un complot du diabolique producteur et, rongé par la rancoeur, décide de s'évader et d'organiser un attentat contre Death Records. Malheureusement, celui-ci tourne mal et Winslow Leach se trouve défiguré. Cachant son visage affreux sous un masque, il retourne au Paradise afin d'y fomenter sa vengeance.

C'est l'un de mes films préféré. Je le regarde régulièrement. Au delà du scénario qui m'a scotché la première fois, c'est la façon de filmer qui est génial. Bien avant 24, Brian De Palma utilisait déjà, avec brio, des splits screens, procédé filmique consistant à une séparation de l'écran pour proposer deux angles de vue différents dans un même espace. C'est un film à tiroirs que je regarde comme j'écoute un disque.

Pour vous mettre en appétit, voici le début du film mais avant de le regarder, allez chercher un miroir...

Le Pitch :

Petite société de transport de fonds, la compagnie Vigilante est en pleine crise, victime de trois violents braquages dans l'année qui n'ont laissé aucun survivant, et dont le passage imminent sous le contrôle d'une société américaine va entraîner des suppressions d'emplois.

C'est dans ce contexte difficile qu'un homme, Alexandre Demarre, se présente un matin au centre-fort de Vigilante pour entamer sa première journée de travail. Chômeur, policier, braqueur, « taupe » du repreneur américain chargé de sélectionner les employés à licencier... qui est cet individu qui loge à l'hôtel et semble ne pas avoir d'attache, et que cherche-t-il ?

Ben là, on n'est pas là pour se marrer !   :-)

On a vraiment l'impression d'être employé dans la société « Vigilante ». Et la pression monte doucement au fur et à mesure que le scénario se dévoile...

Très bon film avec un Dupontel énorme et un Berléand à claquer.