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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 21:47

Poulpe

« Le Poulpe » est une collection de romans policiers publiée aux éditions Baleine, inaugurée en 1995 avec « La petite écuyère a cafté » de Jean-Bernard POUY, également directeur de collection originel. Bien que chacun des épisodes soit écrit par un auteur différent, on y suit les aventures d'un même personnage, Gabriel LECOUVREUR, un « détective » surnommé « Le Poulpe » à cause de ses longs bras semblables aux tentacules d'un poulpe.

 

Tous les livres sont structurés de la même manière.

Chapitre 1 : le meurtre, identité de la victime, mais pas celle du meurtrier.

Chapitre 2 : en lisant les faits divers au Pied de Porc, Gabriel prend connaissance du meurtre (parfois déguisé en suicide) et décide d'aller enquêter.

Ensuite dans l'ordre ou pas :

Passage obligé chez Chéryl (sa régulière), puis chez Pédro pour récupérer armes et papiers.

Durant l'histoire le Poulpe doit lire un livre de philosophie, poésie... et boire une bière si possible autre qu'un simple demi.

Si Gabriel et Chéryl sont en couple, chacun peut avoir des aventures.

Comme l'animal du même nom, Le Poulpe prend souvent des coups (« Pour l'attendrir, faut taper dessus »), et sait les rendre.

Dernier chapitre : retour au Pied de Porc, l'affaire est résolue et le pauvre Gérard (le patron du bar) ne comprend toujours pas que Gabriel ait pu résoudre l'affaire.

 

La plupart des titres sont des jeux de mots tirés d'expressions classiques, de titres de films ou de livres, des palindromes (Une valse de slave nu de Vladimir BODIANSKY)...

 

Le poulpe ce n'est pas de la grande littérature. Ça s'avale plus que ça ne se lit. Violent, anarcho, aux dialogues qui sonnent à la AUDIARD, c'est couillu mais jamais vulgaire.

 

Le poulpe a été adaptée au cinéma en 1998 avec Jean-Pierre DARROUSSIN dans le rôle de Gabriel et Clotilde COURAU dans le rôle de Chéryl. Ça fait un bout de temps que je n'ai pas vu ce film mais j'en garde un excellent souvenir, avec surtout un DARROUSSIN dans un rôle à contre emploi valant le détour.

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